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lundi 30 septembre 2013

Guy and Sons : Hamburger Store

« Les articles qui parlent de bouffe ou de bière, c'est toujours toi qui les fais... » dixit une amie l'autre jour. Et je ne déroge pas à la règle aujourd'hui, puisque c'est en direct d'une nouvelle adresse fraîchement débarquée à Lyon que je vous parle...

Guy & Sons
Toutes les images de cet article sont la propriété de Guy&Sons

Situé 14 rue Tupin, dans le 2ème arrondissement, le petit restaurant (une quinzaine de place assises seulement, battez-vous!) est la nouvelle adresse phare des amateurs de burgers. Il n'est pourtant pas question de "fast-food"... Viandes française (180g de steak pour chaque burger), pain artisanal cuit le matin même et frites maisons : ici, on ne rigole pas avec la qualité !

La porte poussée, on est chaleureusement accueillis par une équipe jeune et dynamique qui évolue dans un cadre à la fois industriel et chic. Au rez-de-chaussée, quelques fauteuils club permettent aux clients de patienter le temps que la commande à emporter soit prête, qu'une table se libère, ou tout simplement pour discuter. A l'étage, de petits écriteaux annoncent la couleur : « ici, on partage les tables » et « on mange avec les doigts ! ». Le petit plus ? La vue ouverte sur les cuisines qui nous permet de voir évoluer les cuistots (et ça ne chôme pas!).

La carte propose une dizaine de burgers tous plus alléchants les uns que les autres : vous laisserez-vous tenter par un Classic (pain aux céréales, steak façon bouchère 180g, cheddar fondant, salade de saison, rondelles de tomates fraîches et oignons rouges émincés, ketchup et moutarde « Fins Gourmets »,8,90€), un Vintage (pain aux céréales, steak façon bouchère 180g, cheddar fondant, mélange de jeunes pousses, rondelles de tomates fraîches et oignons rouges, sauce maison à la moutarde de Charroux, 11€) ou bien un South West (pain fariné, magret de canard grillé, oignons confits et conté, foie gras poêlé assaisonné à la fleur de sel, crème de balsamique et mélange de jeunes pousses, 15€) ? Les gourmands pourront choisir de rajouter 1€ pour déguster la salade de saison ou 2€ pour tester les frites maison...


Je me porte personnellement garante du  Bacon (pain aux céréales, steak façon bouchère 180g, poitrine grillé, cheddar fondant, salade de saison, rondelles de tomates fraîches et oignons rouges émincés, ketchup et moutarde « Fins Gourmets », 9,90€) mais aussi des sublimes nuggets panure maison origan et parmesan (5 pièces : 4,90€, 10 pièces : 8,70€). Et je ne vous parle même pas des sauces.

S'il vous reste de la place (et ça, c'est pas sûr!), vous pourrez conclure le repas par un dessert, évidemment maison lui aussi (Cheesecake Lemon Curd, Cheesecake Nutella, Riz au lait & Caramel beurre salé, fraises vanillées et crème de pistache...).

En bref, cuisine de qualité, ambiance chaleureuse et tarifs tout à fait corrects : vous auriez tort de vous en priver !


Sarah

Contact : 04 72 82 88 06 

mardi 4 juin 2013

Antonio Muñoz Molina aux Assises Internationales du Roman 2013 : Dans le grand art de l’écriture…




3 juin 2013. La septième édition des Assises Internationales du roman s’est achevée hier soir aux Subsistances à Lyon. Après trois mois d’intense préparation, d’extase littéraire et de dialogue imaginaire avec Antonio Muñoz Molina, la rencontre tant attendue avec ce grand écrivain a bel et bien eu lieu, et l’heure est aujourd’hui au souvenir.
Antonio Muñoz Molina, Andalou vivant entre Madrid et New York, est à la fois romancier, journaliste, essayiste, blogueur et, en outre, membre de la Real Academia Española. Amoureux des mots, ses réflexions sont toujours teintées de poésie ; son écriture est foisonnante, libre, saisissante, et, en même temps, d’une extrême lucidité. Ses écrits naissent de ce qui « l’émeut, le passionne ou l’indigne ». Comme je m’aventurai à le lui dire lors de sa venue à la Médiathèque Aimé Césaire de Bourg-en-Bresse, le lire, c’est à la fois savourer sa maîtrise de l’art de l’écriture et savourer sa connaissance extrêmement fine de l’histoire, c’est se souvenir à chaque page du bonheur, du privilège d’être lecteur… Antonio Muñoz Molina défend lui-même cette position privilégiée du lecteur, affirmant dans un article récemment publié dans El País que « lire procure davantage de bonheur qu’écrire ». Et quel bonheur, en effet, de l’entendre nous lire, à nous autres lecteurs présents à la médiathèque, un passage de son œuvre Sefarad (« Quien espera »)…

Actuellement plongé dans les correspondances de Flaubert, l’écrivain a exprimé son regret face à la disparition du désir de communiquer par lettres; « personne n’écrit plus de lettres aujourd’hui », « nous ne gardons plus de traces des moments forts que nous vivons », répétait-il avec nostalgie, évoquant les innombrables lettres qu’il écrivait, lui-même, lorsqu’il était adolescent. Deux jours plus tard, aux Subsistances, au beau milieu d’un dialogue passionnant avec Tzvetan Todorov sur notre compréhension de l’histoire, Antonio Muñoz Molina consacre sa fascination pour Flaubert en le citant : « Que je crève comme un chien plutôt que de hâter d’une seconde ma phrase qui n’est pas mûre ». Pour répondre à ce légitime désir de lutter contre l’urgence de l’écriture et de la parole, et à défaut de laisser une trace manuscrite de ma rencontre avec l’auteur, en voici donc une trace « numérique », virtuelle, mais bien cousue de mots… 

Rendre les personnages fictifs plus réels en les mêlant à des personnages réels ; transmettre une histoire qui lui a été transmise (la guerre civile espagnole) ou transposer dans l’écriture une histoire vécue (la transition démocratique en Espagne dans les années 1980, période « d’ivresse collective », pour reprendre ses propres mots) ; faire de la mémoire l’essence même de l’histoire ; contrôler l’écriture de l’histoire tout en laissant l’écriture de la fiction se dérouler instinctivement, et permettre ainsi à la littérature de dire ce que l’histoire ne peut pas dire ; plonger avec finesse dans la psychologie de l’amour fou… Autant de défis que parviennent à relever avec intelligence les romans d’Antonio Muñoz Molina. L’écrivain perçoit le roman non seulement comme un genre noble, mais aussi comme un genre « démocratique », qui « donne la parole à tout le monde », aux personnages réels comme aux personnages fictifs, à son histoire personnelle comme à l’histoire universelle, celle des arts, de la littérature, mais aussi des conflits, des violences et des désillusions.

Que les hispanistes lisent son dernier essai, non traduit en Français pour le moment, Todo lo que era sólido, pour saisir le poids de la mémoire dans son écriture : « Lo que recordamos es como si no hubiera existido. Lo que ahora nos parece retrospectivamente tan claro era invisible mientras sucedía » (que je m’aventure à traduire pour vous: « Nous nous souvenons des choses comme si elles n’avaient pas existé. L’événement qui nous paraît rétrospectivement si évident aujourd’hui était invisible au moment même où il se produisait»). Lisez son premier roman, Beatus Ille, illustration parfaite de l’art de construire un roman.  Lisez L’hiver à Lisbonne, Beltenebros, ou encore Pleine Lune, et vous redécouvrirez le roman noir. Lisez En l’absence de Blanca, et vous saurez, peut-être, définir la passion amoureuse. Voyagez dans la diversité des arts et dans les rues de Manhattan avec Fenêtres de Manhattan… Lisez son dernier roman, Dans la grande nuit des temps, et vous percevrez toute la richesse de son écriture, capable de susciter à la fois souffrance, culpabilité et rêverie.

Antonio Muñoz Molina nous a offert un moment d’échange généreux, émouvant, exaltant. Parmi ses paroles engagées et passionnées, soulignons la défense de l’instruction publique, l’évocation poignante de l’histoire espagnole, encore brûlante, le thème omniprésent de la récupération du passé par la littérature, et la multiplication des références aux artistes et écrivains qui l’inspirent. Et c’est bien dans l’intertextualité et dans la correspondance entre les arts que se construit son œuvre.

3 juin 2013, donc. Le souvenir est beau et stimulant, les pensées vagabondent entre Mágina et Madrid, l’imagination puise dans les vers de Pedro Salinas, de Federico García Lorca ou encore d’Antonio Machado, et le désir de rendre hommage à un pays oublié par les démocraties européennes il y a si peu de temps est plus fort que jamais… Merci à la Villa Gillet pour ces formidables instants littéraires, et merci à toute l’équipe de la Médiathèque Aimé Césaire pour son organisation et sa grande générosité.

                                                                                                                                              Marina Z.

samedi 1 juin 2013

Best Café gourmand ever !


Camarades,

Mouillés, trempés, rincés, imbibés, douchés : l'heure est à la consternation générale (mais il paraît que ça va s'arranger, sisi). Heureusement, j'ai LA solution pour vous ! Pour un bien modeste tarif (5.50€), elle vous permettra :
de vous réchauffer,
de vous nourrir,
de vous hydrater,
de vous extasier...

J'ai nommé : LE CAFÉ GOURMAND DU COMPTOIR ! 
 (Café, chantilly maison, coulis de fruits rouges, moelleux au chocolat, mousse au chocolat, fromage blanc/miel, crème brûlée, tiramisu, amandes effilées)


Situé 3 rue Mercière, 69002 LYON, Le Comptoir est un bar/restaurant chaleureux (et ouvert du lundi au dimanche) qui se prête aux pauses gourmandes et aux soirées entre amis. On y va parce que j'ai soûlé tout le monde avec, et on y retourne pour son ambiance soignée (expos photos régulièrement renouvelées, musique pas trop forte...), ses tarifs modestes (le midi, 9 € le plat du jour, la pinte d'Affligem à 5€, et les copieuses planchettes charcuterie/fromage du soir à 8€ pour deux personnes), et le services impeccable délivré par les deux patrons, le cuistot et le barman.

Et si le soleil finit par revenir, je me porte également garante du mojito et du gin fizz...

Sarah.

jeudi 23 mai 2013

Gin et les italiens de Goldie Goldbloom ou le musée des « freaks » au fin fond du Far West australien


Virginia (Gin) Toad est une femme qui n'a pas une vie facile. Albinos, elle a perdu sa mère jeune et son beau-père l'a enfermée dans un hôpital psychiatrique. Elle n'a pu en sortir que grâce à l'aide d'un bonhomme de 1,50 m aux «jambes de coq nain» qui a décidé de l'épouser. Ce dernier l'a emporté dans le bush australien et cette prodige du piano qui aspirait à une renommée internationale passe ses journée à travailler la terre, chasser les lapins, faire les tâches ménagères et s'occuper de ses enfants pour lesquels elle ne ressent pas d'attachement particulier.

Cependant, ce quotidien rugueux va être bouleversé en 1943 lorsque deux italiens, prisonniers de guerre – une guerre qui se passe si loin - vont être proposés comme employés de ferme à Toad et à Gin. Antonio, la quarantaine, bottier et le tout jeune John vont insuffler une envie de liberté dans l'esprit du couple de fermiers mal assorti. Quitte à tout faire voler en éclat !



Gin est les Italiens est un huis clos loufoque qui se déroule dans l'intimité d'un des plus grands déserts du monde. Chaque personnage doit survivre dans cette prison ouverte sur le néant - qui a rendu nos protagonistes un peu dingues. Peurs et désirs de chacun sont mis à nu par Goldie Goldbloom, dont l'humour cynique interpelle le lecteur sur les thèmes du jugement et de la différence.

Goldie Goldbloom présentera son roman lors de plusieurs conférences et tables rondes dans le cadre des Assises Internationales du Roman, du 27 mai au 02 juin 2013. Voir le programme ci-joint: http://www.villagillet.net/portail/air/details/article/consultez-le-programme-des-air-2013/

                                                                                                                                         Mathilde C.

lundi 15 avril 2013

L'Inconnu du Nord-Express, ou un dimanche à l'Institut Lumière


Dimanche 31 mars. A l'occasion du festival Quais du Polar, l'écrivain américain Jeff Abott (The Last Minute, Sam Capra's last chance...) présentait au public de l'Institut Lumière L'inconnu du Nord Express, son film favori. Pour commencer, un rapide sondage : plus de la moitié de la salle avait déjà vu ce classique de Hitchcock ! L'autre moitié, « lucky guys », était sur le point de vivre 90 minutes d'un délicieux suspense. Je faisais partie ce jour-là des chanceux et ne prendrai pas le risque de vous ravir le plaisir de la découverte d'un grand film. Comme Jeff Abott, je me contenterai donc de semer quelques répliques.

Au début du film, le champion de tennis Guy Haines est interpellé par un mystérieux Bruno qui lui propose d'échanger les meurtres de leur pire ennemi. Guy Haines, sitôt descendu du train, oublie ce drôle de deal, jusqu'à ce que sa femme soit retrouvée étranglée...

Strangers on a Train, c'est l'histoire sidérante d'un homme – Bruno – obsédé par le passage à l'acte. Au début il dira « people who do something are important ». Quand les évènements lui échapperont, il déplorera « you should do anything » jusqu'à la panique finale : « do something » !

La morale... N'attendez plus pour passer à l'acte : réservez votre soirée pour une toile à l'Institut Lumière !

Source
Solen C.

mardi 9 avril 2013

Dunkerque, Capitale régionale de la culture

Camarades,

Comme vous, je suis partie il y a quelque temps pour un voyage, une sorte d'avant-goût nommé « stage ». Je suis montée à bord du navire Communauté urbaine pour quatre mois, avec pour tout compagnon La maison dans les dunes, de Van der Meersch. Nous sommes maintenant amarrés au bord d'un des canaux de la cité de Dunkerque, que les habitants appellent « l'Église des dunes ».

Même si nous sommes arrivés à bon port, nous dormons, travaillons et mangeons sur le navire. La vie à bord est dure. Je ne vous parlerai pas de l'hiver rude et particulièrement long. Où a-t-on vu de la neige au mois de mars, si ce n'est ici ? C'est surtout le travail harassant qui nous rend la vie difficile. Le capitaine me fait travailler sur un projet bien particulier. Je n'en dirai pas plus car les pirates qui rôdent le long des côtes pourraient intercepter ce courrier.

Heureusement, j'ai quelques permissions pour mettre pied à terre. C'est d'ailleurs justement pour cela que je vous écris. Elles seront plus nombreuses dans les mois à venir car le capitaine souhaite que les matelots profitent d'un événement qui va durer plusieurs saisons : « Dunkerque, Capitale régionale de la culture ».

Je serai donc autorisée à aller à la fête d'ouverture le 6 avril, à visiter une exposition d'art contemporain et à voir une compétition de danse hip hop.

J'espère que vous voguerez jusqu'ici pour en profiter avec moi.

Aurélia Houdayer, Matelot de 2e classe

Florence + the Machine


Source
Florence + the Machine, c'est avant tout Florence Welch, chanteuse et musicienne née en 1986 à Londres. Dotée d'une solide connaissance classique (elle fait ses début à l'église), elle se transforme selon ses termes en "une choriste qui a horriblement et désespérément mal tourné". Fortement inspirée par Les White Stripes, Kate Bush ou encore The Velvet Underground, elle rejoint d'autres musiciens et fonde Florence + The Machine en 2007. Dès le début, le groupe reçoit un fort soutien de la part de la BBC, qui a d'ailleurs joué un rôle primordial dans son ascension. Portée par des mélodies symphoniques grandioses où se mêlent chœurs, violons, harpe, piano et instruments électroniques, la voix puissante de Florence Wech ne cesse de séduire et d'envoûter. A savourer sans modération !

Extraits : 
No Light, No Light
Spectrum

Pour en savoir plus : Site officiel

Sarah

K.BD


Animé par une sympathique équipe d'une bonne dizaine de chroniqueurs de tous âges, le blog K.BD a pour but de proposer des chroniques de bandes dessinées. Rien de très original ? Détrompez-vous, puisque K.BD publie chaque dimanche une synthèse ...  à plusieurs mains ! Un bon moyen de vous faire une idée de la qualité globale d'un album, d'une série, et d'appréhender sa réception par les lecteurs. Les mois à thème sont en outre enrichis d'une bibliographie dans laquelle piocher de nombreuses idées lecture...

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