jeudi 16 mai 2013

Concerts Reggae



Tandis que le printemps ne se décide toujours pas à s’installer, vous rêvez sans doute de vous évader de la grisaille lyonnaise… Que diriez-vous de vous déhancher langoureusement sur le rythme lourd et syncopé d’un bon reggae, dans une ambiance insurrectionnelle digne des sound-systems clandestins de Kingston, Jamaica ? Une bonne occasion de découvrir que le reggae ne se réduit pas à la figure de Bob Marley, et n’est pas un courant de musique destiné à des post-adolescents en mal de radicalité et de « cool attitude »…
 
Trois opportunités de célébrer Jah Rastafari, King of Kings and Lord of Lords :

Pour les plus arrachés, ZENZILE se produira le jeudi 16 mai à 20h au Marché Gare (34-36 rue Casimir Périer, 17€) : formé à Angers, ce groupe bien connu des amateurs de zik indépendante et produit par Yotanka propose un dub/électro épuré porté par une alliance basse-batterie percutante qui ravira les fous d’enceintes qui claquent, mais tempéré par la voix de Jamika Ajalon, pour une ambiance alternant entre méditation aérienne et dubstep underground ! 


Le samedi 25 mai à 19h30 au Transbordeur (3 boulevard Stalingrad, 26€), impossible de manquer les Californiens de GROUNDATION, emmenés par leur charismatique leader Harrison Stafford (imaginez John Lennon avec un turban et une barbe de trois pieds de long…). Grâce notamment à une section cuivre à se taper le cul par terre en criant « Vive la République ! », cette formation a développé un style très personnel mêlant le reggae roots le plus pur à des motifs de jazz. Le meilleur groupe de reggae des vingt dernières années !


Enfin, les puristes viendront se recueillir au son des ABYSSINIANS le mercredi 5 juin à 19h30 au Centre culturel œcuménique de Villeurbanne (39 rue Georges Courteline, 22€) : formé en 1968, ce groupe a activement participé à l’émergence du reggae roots par l’importation de la  culture musicale africaine. Ici, foin de reggae en toc et de cocktail folklorique émétique dreadlocks-pacifisme à deux sous façon Tonton David et Yannick Noah, mais des vieillards vénérables conservés dans la weed et à la voix haut perchée, qui communient dans un mélange d’amharique et de patois jamaïcain leur mysticisme rastafari.

Antoine B.


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