Qu'as-tu fait comme études ?
J'ai fait Sciences po Bordeaux
directement après le bac, et une spécialisation Droit et
Administration des établissements culturels pour le master.
Quelle était ta relation avec les
bibliothèques avant de passer le concours ?
J'avais peu d'expérience en
bibliothèque : un stage de 3 mois en bibliothèque d'Institut
français.
Parles-nous de ta préparation ?
Je me suis préparée pendant un an, en
parallèle de mes études. J'ai préparé en majorité seule et j'ai
quelque fois pu assister à des cours et faire des entraînements aux
devoirs à Mediaquitaine.
Mon point faible n'était pas la
méthode mais le contenu ; j'ai dû travailler la culture générale,
en particulier littéraire. J'ai beaucoup travaillé sur les Lagarde
et Michard pour la culture littéraire et pour le reste, j'ai utilisé
(chut, il ne faut pas le dire) des manuels de culture générale.
Comment te sentais-tu le jour des
épreuves écrites ?
Je n'avais pas dormi la veille du
premier écrit, du coup je ne suis pas arrivée en forme. Je me suis
rendu compte après qu'il n'y avait pas de quoi stresser autant, je
m'étais mis trop de pression toute seule. Si ça peut rassurer
certains candidats : j'ai eu une de mes meilleures notes à cette
épreuve malgré la fatigue, donc ne pas dormir ne signifie pas
forcément que l'on va rater l'épreuve.
Et aux oraux ?
Je suis arrivée plutôt en forme pour
les oraux de langue. Par contre, ça s'est moins bien passé pour
l'oral de motivation professionnelle. Avant de passer, j'ai attendu
une heure dans la salle d'attente où tous les candidats se
regardaient en chiens de faïence. Cela a fait énormément monter
mon stress et j'ai un peu perdu mes moyens pendant l'entretien. Mais,
grâce à ma préparation de cet oral, j'avais des phrases de réponse
en tête qui m'ont permis de continuer. Et bizarrement, alors que
j'étais convaincue en sortant que j'avais condamné mes possibilités
de réussite au concours, j'ai eu 13 à cet oral.
Quels conseils peux-tu donner aux
candidats pour le jour de l'oral ?
Apporter de quoi se détendre dans la
salle d'attente : je n'ai trouvé que la musique pour cela, même
la lecture ou les podcasts ne marchent plus car on n'arrive plus à
se concentrer avec le stress.
Surtout ne jamais lâcher avant la fin
de l'oral (finalement ça passe très vite une demi-heure) et ne pas
tenir compte de la façon dont les examinateurs nous regardent, ça
ne veut rien dire (c'était quelque chose que je savais déjà par
mes expériences d'oraux mais avec le stress, je l'avais complètement
oublié).
Ne jamais rien s'imaginer avant d'avoir
les résultats finaux. Les épreuves que j'avais le moins bien
réussies sont aussi celles où j'ai eu des notes correctes, voire
très bonnes, alors que j'ai eu des notes très moyennes à des
épreuves que j'imaginais avoir réussies. Donc ne pas être trop
confiant, ni pas assez, et ne jamais abandonner avant d'avoir les
résultats finaux, toujours aller jusqu'au bout des épreuves.
Pour les traductions lors des épreuves
de langue, rester au plus près du texte, même si cela fait parfois
des phrases incohérentes. Les examinateurs nous reprennent dès
qu'on ne donne pas la traduction exacte d'un mot, donc privilégier
la traduction des mots au sens général de la phrase.
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