dimanche 28 avril 2013

Concours de conservateur: témoignage n°8

Qu'as-tu fait comme études ?

J'ai fait Sciences po Bordeaux directement après le bac, et une spécialisation Droit et Administration des établissements culturels pour le master.

Quelle était ta relation avec les bibliothèques avant de passer le concours ?

J'avais peu d'expérience en bibliothèque : un stage de 3 mois en bibliothèque d'Institut français.

Parles-nous de ta préparation ?

Je me suis préparée pendant un an, en parallèle de mes études. J'ai préparé en majorité seule et j'ai quelque fois pu assister à des cours et faire des entraînements aux devoirs à Mediaquitaine.

Mon point faible n'était pas la méthode mais le contenu ; j'ai dû travailler la culture générale, en particulier littéraire. J'ai beaucoup travaillé sur les Lagarde et Michard pour la culture littéraire et pour le reste, j'ai utilisé (chut, il ne faut pas le dire) des manuels de culture générale.

Comment te sentais-tu le jour des épreuves écrites ?

Je n'avais pas dormi la veille du premier écrit, du coup je ne suis pas arrivée en forme. Je me suis rendu compte après qu'il n'y avait pas de quoi stresser autant, je m'étais mis trop de pression toute seule. Si ça peut rassurer certains candidats : j'ai eu une de mes meilleures notes à cette épreuve malgré la fatigue, donc ne pas dormir ne signifie pas forcément que l'on va rater l'épreuve.
Et aux oraux ?

Je suis arrivée plutôt en forme pour les oraux de langue. Par contre, ça s'est moins bien passé pour l'oral de motivation professionnelle. Avant de passer, j'ai attendu une heure dans la salle d'attente où tous les candidats se regardaient en chiens de faïence. Cela a fait énormément monter mon stress et j'ai un peu perdu mes moyens pendant l'entretien. Mais, grâce à ma préparation de cet oral, j'avais des phrases de réponse en tête qui m'ont permis de continuer. Et bizarrement, alors que j'étais convaincue en sortant que j'avais condamné mes possibilités de réussite au concours, j'ai eu 13 à cet oral.

Quels conseils peux-tu donner aux candidats pour le jour de l'oral ?

Apporter de quoi se détendre dans la salle d'attente : je n'ai trouvé que la musique pour cela, même la lecture ou les podcasts ne marchent plus car on n'arrive plus à se concentrer avec le stress.
Surtout ne jamais lâcher avant la fin de l'oral (finalement ça passe très vite une demi-heure) et ne pas tenir compte de la façon dont les examinateurs nous regardent, ça ne veut rien dire (c'était quelque chose que je savais déjà par mes expériences d'oraux mais avec le stress, je l'avais complètement oublié).

Ne jamais rien s'imaginer avant d'avoir les résultats finaux. Les épreuves que j'avais le moins bien réussies sont aussi celles où j'ai eu des notes correctes, voire très bonnes, alors que j'ai eu des notes très moyennes à des épreuves que j'imaginais avoir réussies. Donc ne pas être trop confiant, ni pas assez, et ne jamais abandonner avant d'avoir les résultats finaux, toujours aller jusqu'au bout des épreuves.

Pour les traductions lors des épreuves de langue, rester au plus près du texte, même si cela fait parfois des phrases incohérentes. Les examinateurs nous reprennent dès qu'on ne donne pas la traduction exacte d'un mot, donc privilégier la traduction des mots au sens général de la phrase.

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